Les statistiques du deuxième trimestre 2013 concernant l’activité dans le marché immobilier confirment que la reprise est réellement amorcée.
Le tableau ci-bas compare les prix de vente en 2013 par rapport à 2012.
Depuis quelques années, la Floride offre des aubaines immobilières dues à la crise hypothécaire et la récession américaine. La façon formelle d’acquérir une propriété est entre un vendeur (un individu) et un acheteur, mais ces dernières années un nouveau phénomène s’est développé, le «short-sale», que je pourrais traduire de «vente-réduite». Dans ce type de vente, le dénominateur commun est un endettement hypothécaire, par le vendeur, surpassant la valeur marchande de la propriété. De plus, quatre ou cinq parties sont impliquées. Le vendeur, le ou les prêteurs hypothécaires (de 1er et 2ieme rang), bien entendu l’acheteur, l’agent immobilier, et parfois le «short sale negociator».
Communément appelés frais de “closing”, ce sont les frais suivants: police d’assurance-titres, recherche de titres, examen de titres, préparation de documents, frais de règlement, recherche de privilège, frais d’enregistrement et droits de mutation. Dépendamment du comté où est située la propriété transigée, ces frais seront répartis différemment entre le vendeur et l’acheteur.
La règle générale veut que le vendeur paie pour la recherche de titres, préparation de documents et recherche de privilège. Pour l’ensemble de ces frais, l’agent de titres chargera un montant variant entre $500 et $650. Quant aux droits de mutation (communément appelés taxe de bienvenue au Québec), celle-ci est payable par le vendeur, à la grande surprise de plusieurs. Ironiquement, je l’ai baptisée “taxe d’au revoir”. Cette dernière est calculée au taux de $7 par mille dollars et est payable immédiatement au moment de la transaction.